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La Maître d’art Fanny Boucher, l’une des dernières gardiennes de l’héliogravure, publie « La lumière en héritage », série d’entretiens avec l’écrivain Charles Juliet, qui raconte l’histoire d’un savoir-faire extrêmement rare et celle d’une transmission.
Il reste moins d’une dizaine de personnes dans le monde à pratiquer l’art de l’héliogravure, procédé photographique hérité du XIXe siècle qui consiste à transférer une image sur une plaque de cuivre puis à l’imprimer en taille-douce.
Fanny Boucher, Maître d’art, est l’une d’entre elles. Elle qui grave pour des siècles les images a une idée en tête : transmettre ce savoir-faire. Nommée Maître d’art en 2015, Fanny Boucher a ouvert les portes de son atelier à l’écrivain Charles Juliet et au photographe Eric Chenal, qui ont saisi, l’un avec sa plume et l’autre avec son objectif, toute la finesse et la lumière des techniques et de l’histoire que Fanny Boucher transmet à son Elève, Marie Levoyet.
« L’héliogravure est un travail d’équipe mais aussi, et surtout, de complicité : avec mon Élève Marie ainsi qu’avec les artistes qui nous confient leurs œuvres. Les matrices que nous créons doivent être capables de retransmettre et réimprimer leurs émotions »
Avec la transmission, d’une technique à son Elève et d’une passion aux artistes et au grand public, c’est l’importance des gestes qui est l’autre grande matrice de cet ouvrage : « si le geste est répété, il est sans cesse réinventé », confie la Maître d’art.
Cet ouvrage le second volume de la collection « Histoires de transmission », publiée aux Editions des Cendres en partenariat avec l’Institut national des Métiers d’art et avec le soutien de la Fondation Bettencourt-Schueller.
Le premier volume, « Dessins de geste – Gravure & poinçon typographique » par la Maître d’art Nelly Gable et son Elève Annie Bocel, est paru en janvier 2019.
« La lumière en héritage » est disponible en librairie dès aujourd’hui, en français et en anglais.
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