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Atelier Reinhard Von Nagel © Alexis Lecomte
Atelier Reinhard Von Nagel © Alexis Lecomte

Après avoir dessiné un plan, le facteur et/ou restaurateur de clavecins et épinettes le reporte sur le bois (tilleul, peuplier, épicéa, poirier). Il colle les différentes parties et réalise traçage et perçage des pointes de cordes avec précision. Il assure la qualité sonore et esthétique de l’instrument.

Emploi et débouchés

Les premiers clavecins sont fabriqués en Italie. Puis ils connaissent une évolution décisive dans les années 1580 à Anvers. Les instruments deviennent beaucoup plus solides et la décoration évolue. Le clavecin connaît son âge d’or aux XVIIe et XVIIIesiècle. Puis le clavecin tombe progressivement dans l’oubli.
Dans les années 1950, la facture de clavecin connaît un renouveau. On redécouvre la musique ancienne, notamment baroque, ses techniques interprétations et de facture. Deux Américains, Hubbard et Dowd, ont particulièrement contribué à la redécouverte du clavecin. Ils entreprennent des recherches sur les clavecins anciens dans presque toutes les collections d'Europe et d'Amérique, établissent des relevés et des plans, construisent des prototypes…
Malgré ce regain d’intérêt, la facture de clavecins demeure une activité confidentielle, entièrement artisanale et qui n’est pas véritablement organisée en secteur économique. On estime à seulement une vingtaine le nombre de facteurs de clavecins en France même si le développement des ventes de kits a fait naître des vocations. Ce sont des instruments coûteux (les prix pouvant varier de 10 000 à 30 000 €) requérant souvent un délai d’attente important. Un facteur de clavecins travaillant seul ne pouvant guère en livrer plus de deux par an.

Devenir facteur et/ou restaurateur de clavecins et épinettes

Il n’existe aucune formation initiale ni aucune formation professionnelle continue pour la facture de clavecins, hormis sur le terrain. Les apprentis passent en général par une formation de menuiserie-ébénisterie.