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Avec un burin imprégné de poudre de diamant, le glypticien pratique l’intaille ou la sculpture sur des pierres précieuses, fines ou ornementales, des matières organiques ou végétales pour obtenir des sceaux, des cachets ou des camées.

Emploi et débouchés

Une dizaine de professionnels exercent actuellement en France. La glyptique a toujours été un métier rare. Mais en France, à partir de la seconde moitié du XXe siècle de nombreux artisans soucieux de conserver leur monopole de clientèle ont refusé de transmettre leur savoir-faire. Faute de graveur, cette clientèle française et étrangère s’est progressivement adressée à d’autres pays d’Europe et du monde. Avec l’emploi de nouvelles technologies, certains pays proposent des réalisations semi-industrielles qui n’ont plus rien à voir avec une œuvre d’art et sont un ersatz de glyptique. La clientèle du glypticien est composée de collectionneurs et d’amateurs d’art, français et étrangers (américains, allemands, suisses) qui commandent des portraits, des compositions, des armoiries, des monogrammes… mais également de bijoutiers-joailliers qui ont besoin de pierres gravées pour les monter. L’importance du temps de réalisation des gravures limite naturellement la production. Le coût de réalisation d’une œuvre n’est jamais inférieur à 1000 € et avoisine plutôt les 3000 €. Le glypticien exerce sa profession en étant inscrit à la Maison des Artistes ou avec un statut d’artisan d’art.

Devenir glypticien

Depuis 1995, aucun enseignement national n’est dispensé en glyptique.