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Atelier Paul Roucher Sarrazin © Paul Roucher Sarrazin
Atelier Paul Roucher Sarrazin © Paul Roucher Sarrazin

Le charron utilise le bois et le fer pour construire et réparer des véhicules attelés. Le cœur de son métier est sa maîtrise de la roue. Le moyeu est en orme, les raies en acacia et les jantes en frêne. Le cerclage est réalisé par forge et cintrage. La roue est ensuite enchâssée à chaud.

Emploi et débouchés

Longtemps, chaque commune de France posséda au moins un charron, souvent deux ou trois. Mais dans les années 1950, le développement des pneumatiques tarit rapidement la demande de roues en bois. Aujourd’hui, il reste en France moins de dix charrons en activité. Leur travail relève surtout de la fabrication et non de la réparation : une roue en bois bien faite peut durer indéfiniment même si elle doit parfois subir quelques réparations. Les commandes concernent essentiellement les véhicules à traction animale mais peuvent également toucher des voitures anciennes. La clientèle est constituée principalement de collectionneurs privés (attelages, vieilles voitures) mais aussi de musées ou institutions. Le travail du charron s’inscrit naturellement dans une démarche de sauvegarde d’objets du patrimoine et de savoir-faire ancestral. Certains ont constaté une augmentation de leurs commandes ces dernières années due à un regain d’intérêt pour les roues et les véhicules traditionnels en bois.
Le charron peut également répondre à la demande de création ou de réparation d’objets populaires du passé (brouettes, voitures d’enfants) ou créer des objets contemporains (charriots de présentation pour produits de luxe, etc.).

Devenir Charron

Il n’existe aucune formation initiale ni aucune formation continue au métier de charron. Celui-ci a presque totalement disparu et ne peut s'apprendre qu'auprès des professionnels encore en activité.