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Atelier Jean-Claude Duplessis © Alexis Lecomte - INMA
Atelier Jean-Claude Duplessis © Alexis Lecomte - INMA

S’il traite toute la couverture, le couvreur ornemaniste est surtout un spécialiste des ornements de toiture : œil-de-bœuf, lucarne, bandeau décoratif… Il travaille le zinc, le plomb et le cuivre selon des méthodes traditionnelles.

Emploi et débouchés

On dénombre 4 couvreurs ornemanistes en France. L’activité est principalement tournée vers la restauration et la reproduction, parfois vers la création. Dans le plan d’urbanisation de Paris entrepris par Haussmann au XIXe siècle, les toits de la ville ont été habillés de zinc et dotés de nombreux œil de bœuf, lucarnes... Ils représentent de nos jours une source importante de travail pour le couvreur ornemaniste. L’activité de ce dernier ne se limite bien évidemment pas aux seuls toits parisiens et les commandes émanent de toutes les régions. Nombre de châteaux, édifices religieux, monuments comportent des ornements datant notamment des XIVe et XVe siècles, période durant laquelle les décors de toiture se sont multipliés. Le marché de la restauration du patrimoine architectural concerne aujourd’hui l’Europe entière.
Le couvreur ornemaniste répond aux demandes de l’Etat, des collectivités locales, des particuliers des fournisseurs en produits métalliques de toiture et des couvreurs eux-mêmes qui commandent divers ornements ou éléments en métal tels que des gouttières, des membrons...

Devenir Couvreur ornemaniste

Formation initiale

Différentes formations préparent à l’activité de couvreur, en revanche, il n’existe aucune formation dédiée à l’activité d’ornemaniste.

Formation professionnelle continue

Des formations non diplômantes, d’une durée variable permettent de suivre une initiation, une formation complète ou un perfectionnement.